Page:Robida - Le Vingtième siècle - la vie électrique, 1893.djvu/256

Cette page a été validée par deux contributeurs.
196
Le Vingtième Siècle

parlons plus, je suis prête à passer l’éponge sur tout cela ; j’oublie, mon ami, j’oublie et je reprends ma place au foyer… Ah ! je comprends votre émotion ; remettez-vous, Arsène ; vous êtes en soirée, présentez mes meilleurs compliments à M. et Mme Philox Lorris. Allez !… Pendant ce temps-là, je vais m’installer !… »

La communication cessa, Mme des Marettes disparut.

M. Arsène des Marettes resta un moment sans voix et sans souffle dans son fauteuil comme un homme foudroyé. Enfin, il soupira, releva la tête et fit un geste de résignation.

« Allons. Elle est revenue, soit !… Après tout, mon livre finissait un peu mollement, c’était faiblot ! Auprès de Mme des Marettes, l’inspiration va venir… Seigneur, va-t-elle me tourmenter ! Mais tout est pour le mieux ; ma conclusion, la dernière partie de mon Histoire des désagréments causés à l’homme par la femme, depuis l’âge de pierre jusqu’à nos jours, c’est le morceau le plus important ; il faut, Mme des Marettes aidant, que ce soit quelque chose de foudroyant ! »


« l’ennemi est à nos portes, l’anémie, la terrible anémie !… »