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Le Vingtième Siècle

fiques françaises ou étrangères, se livraient çà et là, dans les petits salons, à de graves discussions en attendant la partie scientifique de la fête, mais il n’y avait pas de Sulfatin avec eux.

Où pouvait-il être ? Ne serait-il pas monté prendre l’air sur la plateforme ? M. Philox Lorris s’informa. Sulfatin, peu contemplatif, n’était pas allé admirer l’illumination électrique de l’hôtel portant ses jets de lumière, au loin dans les profondeurs célestes, par-dessus la couronne stellaire des mille phares parisiens.


« nous sommes tous vénérables dès la quarantaine. »

« J’y suis, se dit Philos Lorris, où avais-je la tête ? Parbleu ! Sulfatin avait une heure à lui ; au lieu de rester à bâiller au concert, ce digne ami, il est allé travailler… »

Le compartiment du grand hall où se trouvait le laboratoire personnel de Sulfatin avait été réservé ; on avait entassé là tous les appareils qui eussent pu gêner la foule. Philox Lorris y courut et frappa vivement à la porte, pensant que Sulfatin s’y était enfermé. Pas de réponse. Machinalement, M. Lorris mit le doigt sur le bouton de la serrure et la porte, non fermée, s’ouvrit sans bruit.

Dans l’encombrement des appareils, Philox Lorris n’aperçut pas d’abord