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Le Vingtième Siècle

ses hommes à leur baraquement. Mais la nuit devait être troublée : entre trois et quatre heures du matin, Châteaulin endormi fut réveillé en sursaut par de violentes détonations. C’était l’ennemi qui, ayant réussi dans son mouvement tournant, essayait de surprendre la ville ; heureusement, les grand’gardes venaient de l’arrêter à 8 kilomètres. On avait le temps de préparer la défense.


les éclaireurs à hélicoptères.


Et, sous les yeux des voyageurs de l’hôtel éveillés par la canonnade, sous les yeux d’Estelle, souriant à son fiancé qui passe à la tête de sa batterie, devant la pauvre Grettly, qui croit que c’est pour de vrai, les chimistes, visières baissées, avec les tubes d’ordonnance communiquant à leurs réservoirs portatifs d’oxygène, établissent des batteries sur le monticule, à l’abri d’un rideau d’arbres. En vingt minutes, tous les appareils sont montés, les tubes et tuyaux vissés. Georges, monté sur son hélicoptère, est allé reconnaître l’ennemi et, grâce à ses indications reportées sur la carte et soigneusement vérifiées, les appareils sont pointés sur diverses directions.