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Le logis de Cassagnol.

III

WISIGOTHS, FÉES ET TARASQUES
DU GRAND-PUITS

Enfin la famille Cassagnol avait pu se mettre à table. Un plat de navets et de ciboulettes, une plantureuse salade avec beaucoup d’huile, cinq ou six tomates, quelques prunes presque mûres, c’était beau, mais il fallait en faire pour dix.

Malgré toutes les belles choses vues, les superbes souvenirs emmagasinés pendant toute cette grande journée, Colombe restait de mauvaise humeur et multipliait les pécaïre ! Elle prenait facilement des airs farouches, la douce Colombe, en raison de sa vivacité, de ses grands yeux noirs, de sa chevelure ébouriffée, des longues tresses qu’à chaque mouvement elle faisait onduler comme des serpents sur ses épaules

Pour la dérider et faire passer le maigre festin, Cassagnol