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division, eût tenu la mer 24 heures de plus[1].

J’entrai à Brest après l’armée, pour y réparer les dommages que j’avois essuyés dans le gros temps. Le 2 Août j’en sortis pour aller mouiller à Plimouth, où je trouvai une partie de l’escadre angloise qui s’y étoit retirée.

  1. Ce fut le sentiment de M. le Comte d’Orvilliers ; mais tous les vaisseaux, les uns après les autres, ayant demandé à rentrer pour réparer leurs dommages, il accorda successivement tant de permissions qu’à la fin il se vit presque seul. Il prit le parti de suivre le torrent, & d’abandonner la flotte de l’Inde. Ce qu’il y eut de singulier, c’est que les deux tiers des vaisseaux auroient pu se réparer à la mer en 4 heures de temps ; ce qui se vérifia dans le port.