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e. j. seltman

que le cours des émissions. Quand, pourtant, on trouve que l’inversion est associée à l’autre criterium d’émission antérieure, c’est-à-dire la bonne qualité technique, l’argument s’élève jusqu’au niveau d’une probabilité. Conséquemment, et en accordance avec notre classification sus-mentionnée, a plus α pourrait être supposé produisant les prototypes des émissions de ces pièces archaïques.

Le monnayage archaïque de Syracuse a été convenablement arrangé en trois divisions principales. Premièrement, celle des Geomoroi, qui porte une petite tête de femme tournée à gauche dans un petit creux circulaire. La légende de cette émission est caractérisée par la lettre archaïque Σ et le travail, quoique primitif, est soigné. Secondement, l’émission au koppa (supposée de la plus grande partie du règne de Gélon) avec Niké dans le quadrige et une tête plus grande à droite. Finalement, la nombreuse série au kappa, s’étendant jusqu’à la mort de Gélon, ou même plus tard, dont la variété “ Damareteion „ fait partie[1].

Les deux premières émissions ne peuvent avoir été nombreuses, peu de spécimens, par comparaison, existant, et je n’essaierai d’établir aucune conclusion par rapport à leur priorité relative. Ceux de la première classe avec la légende ΣΥΡΑ, au lieu de ΣΥΡΑϘΟΣΙΟΝ, paraissent être un peu plus primitifs. Pourtant l’unique variété de la collection Hartmann[2], qui n’a pas la petite tête du revers, mais la légende (ΣΥ)ΡΑϘΟΣΙΟΝ[3], contredit leur priorité ; de plus, le traitement sur les monnaies avec l’ethnique complet étant généra-

  1. Voyez le Catalogue : “ Sicily „ du British Museum.
  2. Revue numismatique, 1894, page 9, etc.
  3. Je présume une inadvertance dans la lecture (ΣΥ)ΡΑΚΟΣΙΟΝ, donnée par la “ Revue. „