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Vers l’amour


À l’heure où, sans témoin, je me promène et rêve,
À l’heure où les soucis et les tourments font trêve,
J’écoute murmurer mon cœur comme autrefois.
Ah ! que j’aime entendre ta voix !

Quand tu recueilleras ma larme d’agonie,
À mon triste chevet, dans l’angoisse infinie,
Me consolant encor, tu presseras mes doigts,
J’aimerai le chant de ta voix.


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