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Vers l’amour

Le rythme de ta voix me cajole et me plaît,
Ton esprit si divers m’amuse et me distrait.
L’ombre du duvet blond reflété sur tes lèvres
Brûle mon jeune sang d’intolérables fièvres ;
Ta grâce d’amoureuse inlassable pâlit,
Dans l’ardeur de l’alcôve et dans l’ombre du lit ;
Ton corps voluptueux sous mes baisers tressaille.
Oh ! les coups de ton cœur dans la belle bataille !


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