Créoles
Le soir frémit encor de nos anciens aveux
Sur les pics foudroyés que l’ouragan ravage…
Laisse-moi respirer l’odeur de tes cheveux.
Sous tes pas de créole enfant, traîne un sillage
D’échos et de reflets, d’angoisses et de vœux ;
Tes seins ont la fraîcheur d’une rose sauvage.