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en un volume préfacé, par Paul Verlaine, les Illuminations précédemment publiées en cette même Vogue. Le manuscrit, en feuilles éparses avait été retrouvé parmi des papiers de famille par Charles de Sivry. Cela me remit en goût de recherches elles aboutirent heureusement et assez vite, grâce à M. Georges Izambard, à M. Paul Demeny et quelques autres personnes, que je nommerai tout à l’heure, en les remerciant, dès maintenant, au cours de cette notice.

C’est à cette époque qu’il me fut prêté, fort gratuitement d’ailleurs, l’intention de publier une Étude littéraire sur Arthur Rimbaud. Une étude ? Même littéraire, à quoi cela eût-il servi ? J’avais bien d’autres choses en tête. Ce qui n’empêcha pas qu’alors il y eut, même ! des protestations, ai-je entendu dire : car ce n’était pas à moi, paraissait-il, de juger l’auteur des Illuminations ; l’opinion publique en désignait, en désignait, en réclamait peut-être ? d’autres, plus dignes que moi, profane sans doute, profanateur sûrement Je n’étais pas l’Initié qu’il fallait pour cette thuriféraire besogne, mais dans tout cela fut oublié seulement ceci c’est qu’à mon avis la critique, (je ne cesserai de le répéter) à moins d’être partiale, voire inique, — et alors elle s’appelle pamphlet ou dithyrambe —