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arrivée ici, une grosse pierre m’écrasait la jambe, et je n’ai plus été capable de marcher.

— Monsieur Neville, dis-je en me présentant alors, vous ne me reconnaissez pas.

— Tiens ! Tiens ! Mais si ! Certainement je vous reconnais, monsieur Quatremain ! Et ça ? mais c’est Good ! Si je m’attendais à une pareille rencontre dans un pays perdu comme celui-ci ! Je croyais ne plus revoir une figure connue ; tous les bonheurs viennent à la fois ! »

Ce soir-là, quand nous fûmes restaurés, Georges Curtis nous raconta ses aventures ; je les résume en quelques lignes : Mon billet étant perdu, il n’en avait pas été question. Sur les données des indigènes, Georges Curtis avait pris la route qui mène à la passe accessible d’où nous venions de descendre, et c’est assurément le meilleur chemin. Après bien des incidents, cependant, et beaucoup de souffrances, le voyageur était arrivé à cette oasis ; il s’imaginait que son voyage était accompli, quand le malheureux Jim, en tirant une pierre derrière laquelle se trouvait un nid de ces