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— T’as d’l’orgueil, d’la simplicité,
Et d’vant la Vie t’as fait ta gueule ;
T’as d’l’usage… d’la timidité,
T’es dign’, t’es maigr’, t’es jeun’… t’es meule !


— Aussi on n’te gob’pas beaucoup,
T’offens’s les muffs ; t’es bon pour l’bagne.
Comment, sagouin, t’avais pas l’sou
Et tu f’sais ta poire et tes magnes ?


— Quiens… maint’nant, causons des gonzesses
(Qué Sologn’ce fut… tes vingt ans !)
Aucune a compris les tendresses
Qui braisoyent dans tes miroitants :


— Et t’es cor deuil et plein d’méfiance
À cause des fauvett’s qui dans l’temps
Ont fait pipi su’tes croyances
Et caca su’ton Palpitant ;