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Mêm’si qu’un jour j’tournais au riche,
Par un effet de vot’bonté,
Ce jour-là, j’f’rai mett’eun’affiche :
« On cherche à vendre un cœur gâté. »


Mes poteaux ? Combien m’ont trahi !
Pourtant m’en rest’quéqu’s-uns d’fidèles,
Mais pour la mouïse y m’gag’nt la belle,
C’est comme un syndicat d’faillis.


Et l’meilleur ? Il a peur d’comprendre.
Aucun avec moi n’veut descendre
Au fond d’l’égout d’mon désespoir
Où d’jà mon propre pas y glisse.


Pour s’en r’venir d’sercher la gloire,
La Vérité et la Justice,
La palme, le glaive et le miroir
Et la scionné’du sacrifice,