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Les pense-à-rien, les crache-impôts
Rumin’nt par tas noirs aux terrasses,
Eun’bris’d’amour leur fait la grâce
Ed’fraîchir un peu leurs tronch’s de veaux.


Les bras ballants et la voix rêche,
Par group’s, au coin des carrefours
Populo gouale ses amours
Et l’plaisir d’aimer… dans la dèche !


(Enfin tant pis — deux ronds d’perlo,
Trois sous d’liqueur, deux sous d’mensonge,
Deux ronds d’musique et un sou d’songe…
Y s’content’de rien, Populo !)


(Et ses Dimanch’s, donc, quelle affaire !)
C’est là qu’faut voir l’lion populaire
Ballader ses vieux testicules
(Qu’auraient ben besoin d’un coup d’fion),