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chez des sujets dont la faiblesse physique[1] s’est trahie dès l’enfance par une susceptibilité spéciale ; et on peut en dire autant des autres émotions violentes. En raison des activités qui constituent les conditions physiologiques des émotions sthéniques, elles deviennent chaque

[Image à insérer]

Fig. 19. — Dépression du volume de lavant-brus et de la main droite sous l’influence de la peur fois qu’elles se reproduisent une nouvelle cause d’épuisement qui ne fait qu’accentuer la dégénérescence organique et la prédisposition émotionnelle. C’est encore en raison de ces conditions physiologiques

  1. Descuret. La médecine des passions, 3e édit., 1860, t.  II, p. 62.