Page:Ribot - Revue philosophique de la France et de l’étranger, tome 19.djvu/702

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
698
revue philosophique

férences immédiates. — VII. Attribution et « Existence ». (Sous ce titre un peu énigmatique l’auteur discute deux questions posées par Venn (Symbolic logic., p. 127-131) : 1o Les assomptions qui ont pour objet l’ « existence » peuvent-elles se ramener à quelqu’un des procédés d’inférence immédiate ? 2o Une proposition catégorique doit-elle être regardée comme impliquant l’existence de son sujet ?) — IX. Propositions hypothétiques et disjonctives. — IIIe Partie. — I. Les règles du syllogisme. — II. Simples exercices sur le syllogisme. — III. Les figures et les modes du syllogisme. IV. Réduction des syllogismes. V. Représentation des syllogismes par des diagrammes. — VI. Syllogismes irréguliers et composés. — VII. Syllogismes hypothétiques. VIII. Syllogismes disjonctifs. — IX. La quantification du prédicat. — X. Exemples d’arguments et de sophismes. XI. — Problèmes sur le syllogisme. — IVe partie. Généralisation des procédés logiques dans leur application aux propositions complexes. — I. Combinaison des termes simples. — II. Simplification des propositions complexes. — III. Conversion des propositions complexes. — IV. Obversion des propositions complexes. — V. Contraposition des propositions complexes. — VI. Combinaison des propositions complexes. — VII. Inférences tirées des combinaisons des propositions complexes. — VIII. Problèmes renfermant trois termes. — IX. Problèmes renfermant quatre termes. — X. Problèmes renfermant cinq termes. — XI. Problèmes renfermant six termes ou un plus grand nombre. — XII. Problèmes inverses.

Le principal avantage de cet ouvrage, qui répond en grande partie aux questions posées aux examens des grandes Universités, est de nous montrer où en sont chez nos voisins les études universitaires de logique, surtout si nous comparons les sujets traités aux questions réellement posées dans les Universités. Voici en effet quelques-unes des questions posées en septembre 1883 à l’examen d’honneur (honour examination) par le professeur Park à l’Université royale d’Irlande : « Quelle méthode d’induction faut-il employer (a) quand nous nous trouvons en présence d’une pluralité de causes ; (b) d’une complexité d’effets ? Donner des exemples. — Établir la distinction entre la découverte et la preuve et montrer l’importance de cette distinction dans la théorie de Mill sur l’induction. — Montrer comment l’élimination du hasard peut être appliqué comme moyen de déterminer une loi empirique. Établir la règle de cette application pour un des cas où elle est possible. Ou : — De quels arguments vous serviriez-vous pour prouver que nous pouvons regarder comme évidemment historiques les campagnes d’Alexandre le Grand ? » — Le lecteur pourra ici remarquer que, pour corriger les hasards de l’examen, le professeur propose deux textes, le candidat traite celui qu’il préfère. — D’autres fois, le professeur donne un texte assez long à expliquer et à commenter, parfois enfin il donne à examiner aux candidats quatre ou cinq raisonnements concrets et leur demande : 1o s’ils sont justes ou faux ; 2o de prouver leur justesse ou leur faussetė.