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ce qui revient à peu près à :

On voit tout de suite que, dans mes expériences, P étant en général égal à 1, étant égal à , la probabilité de P est toujours assez forte, de environ.

Cela posé, il importe assez peu que, dans les expériences où la probabilité totale est de , etc. le nombre probable ait une probabilité de  ; ou de , ou telle autre probabilité toujours forte. Cela importe peu ; car la différence est toujours considérable entre la probabilité totale du résultat obtenu, et la probabilité du nombre probable. C’est là le point que je voulais établir, le seul essentiel. En d’autres termes on constate que, sur la courbe des probabilités, les probabilités calculées s’éloignent beaucoup du maximum, et presque toujours du côté positif (R P). On peut discuter une expérience particulière qui, à elle seule et séparée des autres, n’a aucune portée mais l’ensemble est frappant par la concordance des résultats.

Je profite de l’occasion qui m’est offerte pour ajouter quelques expériences nouvelles à celles que j’ai déjà données.

Elles portent sur les expériences de photographies, la probabilité étant toujours de  ; le nombre des épreuves, de 6, et le nombre probable étant par conséquent 1.

Voici les séries observées :

R R−P R R−P
A. L. 
3 2
Ch. R. 
2 1
A. L. 
3 2
H. F. 
1 0
A. L. 
2 1
L. O. 
0 − 1
A. L. 
1 0
Ch. R. 
2 1
A. L. 
1 0
H. F. 
2 1
A. L. 
2 1
Ch. R. 
3 2
A. L. 
2 1
H. F. 
0 − 1
A. L. 
0 − 1
H. F. 
1 0
A. L. 
2 1
H. F. 
2 1
A. L. 
1 0
G. F. 
2 1
A. L. 
1 0
G. F. 
2 1
Ch. R. 
0 − 1
G. F. 
3 2
Ch. R. 
1 0
Ch. R. 
2 1
H. F. 
1 0
Ch. R. 
1 0
H. F. 
1 0
Ch. R. 
2 1
J. H.[1] 
5 4
Ch. R. 
1 0
Ch. R. 
1 0
Total : S = 198. P = 33. R = 53. R−P = 20.
  1. Expérience que m’a communiquée le Dr Héricourt.