invisible. (Balfour Stewart et Tail). — La doctrine de l’immortalité conditionnelle. — L’immortalité conditionnelle au point de vue du pur criticisme. J.-J. Rousseau jugé par les Genevois d’aujourd’hui.
L. Dauriac. Les deux morales : la morale évolutionniste et la morale traditionnelle. Le sens commun est idéaliste. — Déterminisme et prédéterminisme.
Pillon. L’Histoire des animaux d’Aristote. — À propos de la notion de nombre. — Schlosing. Des bases de l’éducation religieuse. — Pellarin. La sociologie de Herbert Spencer.
Vaillant. Le 26e anniversaire de la mort d’A. Comte. — P. Laffitte. Matériaux pour servir à la vie d’A. Comte. — P. Foucart. Étude sur Diderot. — Cora. Les vivisections et le mouvement anti-vivisectioniste en France. — P. Laffitte. Le centenaire de Diderot. — P. Foucart. Diderot et son siècle.
CORRESPONDANCE
Dans un article concernant ma brochure « Vom Geiste » : « de l’Esprit » (Revue philosophique, 1884, No 2, p. 224), l’auteur du compte rendu me fait dire, que « je m’en veux de ruiner à tout jamais notre croyance à la réalité de la conscience et des phénomènes de l’esprit ». Ce n’est pas ce que j’ai voulu soutenir. J’ai dit dans la préface de mon traité : « je nierai l’existence de la conscience mentale », ce qui n’est pas du tout la même chose que la thèse que l’auteur m’’attribue. J’ai divisé la conscience immatérielle en « conscience mentale » et en « émotions ». Le terme « mental » a été limité au 1er chapitre de la 1re partie de mon exposé. On me permettra d’ailleurs de reproduire ici une illustration concrète, contenue dans mon traité. J’ai dit que les mots « une couleur » d’une part, et les mots « voir une couleur » d’autre part, signifient une seule et même chose, qu’il ne faut pas séparer en couleur étendue et en vision non étendue. La vision non étendue est ce que je désigne par le terme « conscience mentale ».
M. L. H. m’a reproché une « assurance excessive », Loin de là, je suis sûr de ma faillibilité ; mais — sûr ou non — les arguments contraires de M. H., où sont-ils ?
