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NOLEN. — le monisme en allemagne

-ce assez pour encourager l’optimisme ? Mais à quoi bon multiplier des critiques qu’il est trop aisé de faire ? Nous comprenons le panthéisme naturaliste de Spinoza, nous comprenons et nous ajoutons le panthéisme idéaliste de Hegel ; mais le panthéisme de Strauss ne satisfait ni la logique comme le premier, ni la conscience comme le second, et, malgré le plaidoyer chaleureux de Reusschle, la religion de Strauss, pas plus que la philosophie de Hæckel, ne répond aux exigences diverses de la pensée. C’est à d’autres formes du monisme évolutioniste qu’il nous faut nous adresser.

(À suivre.)
D. Nolen.