Ô dieu ! qu’avez-vous, madame. Au secours ! au secours !
(Toutes les femmes s’empressent autour d’elle ; son fils se réveille, et va se jetter dans les bras de sa mère expirante.)
Maman ! maman ! reviens à toi ; ne fais pas mourir ton enfant.
Ah ! madame, au nom de dieu, prenez pitié de tus ceux qui vous entourent.
Ah ! Rose, je suis perdue : Sifroi, ne n’aime plus ; Sifroi me croit infidelle.
O ciel ! que dites-vous ? Quel est le monstre… Quel calomniateur capable…
Ramasse cette infâme lettre et connais le criminel.
« Je suis le maître de votre sort ; c’est à vous de prononcer votre arrêt. Rende-vous à mes vœux et il me sera aussi aisé de vous justifier à votre époux ; comme il m’a été facile de vous perdre. Docile, vous triompherez, et re belle, vous êtes perdue. » Golo.
Ah dieu ! quel monstre.
La mort ; oui la mort et la vertu, c’est le triomphe de l’innocence.
SCÈNE VIII.
Les précédens, un GARDE.
Madame, Golo demande une réponse.
Dites-lui que le monstre qui l’enfanta, plaça tous les crimes sur la terre… Dites à ce barbare qu’il vienne égorger sa victime.
(Le garde sort.)
SCÈNE IX.
Les PRÉCÉDENS.
Ah ! madame, qu’allons-nous devenir ?
La mort n’a rien d’effrayant pour moi ; mais Sifroi qui me croit criminelle. Ah ! voilà, voilà mon plus grand supplice !…