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cilier ce témoignage avec l’affirmation très nette de Baillet[1], qui assure que Picot traduisit successivement les deux premières parties des Principes, puis la troisième, puis la quatrième ? Peut-être Descartes avait-il recopié la traduction de Picot en la corrigeant à mesure.

Plus d’une fois, dans d’autres notes marginales, Beaumont renvoie soit au texte latin des Principes (« vide Intinum »), soit à d’autres volumes des œuvres de Descartes qu’il avait sans doute annotés pour son usage comme l’exemplaire des Principes ; les indications « tome I, tome II » visent évidemment les lettres de Descartes publiées par Clerselier. Quelques-uns de ces volumes, portant, comme le nôtre, la mention : « Ex libris Annaî Josephi de Beaumont » peuvent se trouver dans des bibliothèques publiques ou privées ; il vaudrait la peine de les rechercher ; on peut espérer qu’ils porteraient des notes marginales et autres dont l’histoire du cartésianisme pourrait faire son profit.

Victor Egger.

  1. T. II, p. 247.