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SOCIÉTÉ DE PSYCHOLOGIE PHYSIOLOGIQUE


SUR UNE LOI GÉNÉRALE DES RÉACTIONS PSYCHOMOTRICES.

(Résume par l’auteur[1]).

L’auteur rappelle brièvement les faits et les raisonnements qui l’ont conduit à préciser l’instrument nécessaire et suffisant d’une symbolique psychique particulière dans un mécanisme composé d’un centre muni d’appendices, dont tous les mouvements sont des cycles de rayons variables et qui exprime : d’une part, toutes les excitations, d’autre part, le travail physiologique correspondant, par des changements de direction dans un plan[2]. Pour la facilité de l’exposition, il transforme immédiatement ce fait fondamental en un être concret, c’est-à-dire qu’il considère une masse douée de vie et d’intelligence, par conséquent dune physico-chimie complexe, munie de quatre appendices rigides,

  1. Le mémoire complot paraîtra prochainement parmi ceux présentés au Conjures de Paris de l’Association française pour l’avancement des sciences.
  2. Les expériences qui m’ont conduit à admettre l’existence d’une symbolique mentale des excitants par des points dirigés sont en réalité très nombreuses. Je rends mon cercle chromatique mobile autour de son centre, puis je le rends visible par transparence, en le huilant, ou bien je le fais apparaître par réflexion dans un miroir et je fais demander à des sujets étrangers à mes recherches quelles sont les orientations des couleurs qui leur conviennent le mieux. Les réponses recueillies jusqu’ici sont en général remarquablement concordantes. Je compte publier ces enquêtes statistiques, quand elles seront suffisamment nombreuses. Elles seront un complément utile des réponses au questionnaire psychophysique de M. Héricourt (voir le n° d’avril de la Revue, p. 412). Toutefois, je dois faire observer, à propos de ce questionnaire, que des expériences avec des verres colorés auront difficilement quelque valeur si elles ne sont pas faites par des savants qui aient la précaution de s’assurer que ces verres soient aussi monochromatiques que possible. En général, les lumières des verres colorés, même de choix, sont très impures. J’ai obtenu avec des verres pris au hasard des accroissements du trait dans des directions quelconques ; ce qui devait être. Je pouvais même prévoir suivant la direction des erreurs la nature des lumières transmises. Si on découpe dans les papiers monochromatiques employés en ophtalmologie des carrés égaux, rouge, jaune, vert, bleu, les carrés rouge et vert paraissent plus hauts, les carrés jaune et bleu, plus larges. L’illusion est très peu sensible avec des papiers colorés ordinaires.