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ANALYSESdühring. — Cursus der Philosophie.

complaire dans l’analyse des maux qu’elle présente. On ne saurait étudier l’activité de l’individu indépendamment de l’activité sociale : tant vaut la société, tant vaut l’individu, et vice versa. Varier les formes et les objets de l’activité, voilà pour les individus et les peuples, comme pour la nature, tout le secret et l’art de la vie. Dans la création des espèces multiples, qui préparaient les espèces supérieures, la nature a constamment obéi à cette loi. Elle travaille à individualiser l’être de plus en plus : la réalité n’a de charme qu’à ce prix. Répéter les mêmes productions serait une œuvre stérile. — La règle pratique qui découle du principe que nous venons de poser, c’est de ne rien faire sans intérêt, rien qui ne réponde à un besoin réel de notre nature. C’est tout un art que de savoir varier ainsi et renouveler les motifs d’intérêt. — Le système de l’éducation est d’ordinaire détestable. Les trois quarts du temps s’y consument en travaux rebutants ou inutiles. Il faudrait donner à l’étude un but éloigné, en même temps qu’un attrait immédiat ; qu’elle servît à une fin technique et qu’elle entretînt le jeu harmonieux des facultés. — Au sortir du temps d’études, l’homme entre dans la vie active. Les deux grandes affaires sont alors la sécurité de la vie matérielle et la félicité du ménage. Les rapports des époux doivent être modifiés et fondés sur le respect de leur mutuelle liberté. Quant à l’existence matérielle, elle ne sera garantie que par l’organisation socialiste de la production et de la répartition. Il appartiendra ensuite à la science, qui explique, à l’art, qui embellit, de donner du prix à la vie. Nous ne saurons user de leurs bienfaits que lorsqu’une certaine hygiène intellectuelle nous aura débarrassé d’habitudes frivoles et stériles, comme par exemple la lecture des journaux.

VII. Transformation socialiste des mœurs et des institutions. — L’individu ne trouve que dans la société les conditions nécessaires au développement de ses facultés. Les affinités de nationalité et de race influent profondément sur les relations sociales qu’ont entre eux les individus. On sait quel trouble et quels maux l’intrusion des Juifs dans la société européenne a entraînés à sa suite. Cette race égoïste de marchands, d’usuriers, a réussi, comme les parasites, à vivre grassement aux dépens des autres races. Peu à peu elle envahit toutes les fonctions, en les corrompant par ses préoccupations intéressées. « La seule chose par laquelle les juifs aient fait époque dans l’histoire, c’est la forme servile qu’ils ont imprimée à la religion. » Leur penchant héréditaire à la servilité en a fait de tout temps les complaisants des pouvoirs despotiques et explique la tolérance ou la faveur dont ils ont été l’objet. L’antipathie populaire ne s’égare pas sur leur compte. Purger la société des juifs est une question de salut social. On peut dire que la décadence morale des peuples et des États correspond à l’importance économique et politique que les Juifs ont su y conquérir. — Le socialisme, qui s’appuie sur le peuple, pourra seul, en s’aidant de l’aversion instinctive des masses contre les Juifs, réduire la prédominance de ces derniers. Il suffira de supprimer les privilèges financiers,