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— *Lucette, 3 vol. in-12, 1765-66 (reproduit sous les quatre titres suivants : La Paysanne pervertie, Suzette et Perrin, les Dangers de la séduction, Juliette, ou les Malheurs d’une vie coupable). — La Capucinade, in-12, 1765 (roman graveleux, imprimé sous le titre d’Aventures galantes de Jérôme). — Les Passions des différents âges, in-12, 1766. — Ainsi va le Monde, in-12, 1769 (réimprimé sous le titre de : Les jolis Péchés d’une marchande de modes). — *Mille et une folies, 4 vol. in-12, 1771. — *Les Caprices de la Fortune, in-8, 1772. — Les Astuces de Paris, 2 part. in-12, 1776 (réimprimé sous les titres : Les Sottises et Folies parisiennes, et de Tableau mouvant de Paris). — Les Faiblesses d’une jolie femme, in-12, 1776. — *Le Radoteur, 4 vol. in-8, 1776. — *L’Indiscret, in-12, 1779. — Les Méprises, ou les Illusions du plaisir, 2 vol. in-12, 1780. — Les Dangers de la sympathie, 2 vol. in-12, 1785. — La Folle de Paris, 2 vol. in-12, 1787 (réimprimé sous le titre de Stéphanie, ou les Folies à la mode, et de Mémoires singuliers d’un jeune homme à bonnes fortunes pris pour dupe). — Les Historiettes du jour, 2 vol. in-12, 1788. — Honorine de Clarins, 2 vol. in-12, 1788. — *Les Travers d’un homme de qualité, 2 vol. in-12, 1788. — *Les Dangers des circonstances, 4 vol. in-12, 1789. — L’ancien et le nouveau Paris, 2 vol. in-18, 1798. — Paris, ou le Rideau levé, 3 vol. in-12, 1799. — Paris métamorphosé, 3 vol. in-18, 1799. — Les Mœurs du temps, 4 vol. in-12, 1802. — Le Plaisir et l’Illusion, 2 vol. in-12, 1802. — L’Amante coupable sans le savoir, 2 vol. in-12, 1803. — *L’Homme du jour, 2 vol. in-12, 1806. — Aventures parisiennes avant et depuis la Révolution, 3 vol. in-12, 1808. — *La Duchesse de Mazarin, 2 vol. in-12, 1808.

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O’KEEFFE (mistriss), romancière anglaise.


LES PATRIARCHES, traduit par Mlle S. Belloc, 2 vol. in-12, 1818. — Un intérêt croissant et toujours soutenu, un style élégant et pur, une suite d’images gracieuses et variées, des scènes attendrissantes, des caractères bien conçus et bien développés, tels sont les titres qui recommandent cet ouvrage. Les chapitres intitulés : un Soir d’été ; le Troupeau de vaches, et le Bosquet de la Fontaine, sont des chapitres remplis de charme. Tout le second volume est écrit avec chaleur et sensibilité ; plusieurs passages d’un effet très-dramatique font couler de douces larmes.

DUDLEY ET CLAUDY, ou l’Île de Ténériffe, traduit par Mlle de Montolieu, 6 vol. in-12, 1824. — Cet ouvrage ne présente aucun de ces grands mouvements, de ces crimes, de ces événements terribles qui remuent l’âme et réveillent les passions. Tout l’intérêt porte sur l’éducation de deux aimables enfants, que l’auteur conduit par degrés, sans obstacles, sans traverses, jusqu’au moment de leur union et de leur bonheur. Cependant l’épisode de l’Espagnol don Zulvago, placé avec beaucoup d’art et parfaitement lié à l’action principale, offre des situations pleines de l’intérêt le plus vif, et fait naître tour à tour des émotions douces et pénibles. On lit aussi avec intérêt de charmantes scènes de famille, le développement des caractères de Dudley et de Claudy, ainsi que des descriptions locales d’une nature fort pittoresque.

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