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12, 1819. — Les Morts vivants, 2 vol. in-12, 1819. — Le Suédois, 4 vol. in-12, 1819. — Le Chevalier Huldmann, 3 vol. in-12, 1820. — Choix de Contes et Nouvelles, 2 vol. in-12, 1820. — La Ferme aux abeilles, 2 vol. in-12, 1820. — Henri et Amélie, 2 vol. in-12, 1820. — L’Orphelin de la Westphalie, 2 vol. in-12, 1820. — Émilie et Erlach, 3 vol. in-12, 1821. — La jeune Enthousiaste, in-12, 1821. — Léonie, ou les Travestissements, 3 vol. in-12, 1821. — Lydie et Franz, ou les Maris par échange, 2 vol. in-12, 1821. — Les Voies du sort, 4 vol. in-12, 1821. — La Belle-Sœur, 4 vol. in-12, 1822. — La Nouvelle année, in-8, 1822. — La Victime persécutée, 3 vol. in-12, 1823. — Agathe, ou la Voûte du tombeau, 4 vol. in-12, 1824. — Les Séductions, 2 vol. in-12, 1824. — La Fille de la nature, in-8, 1825. — Le Sceptre des ruines, in-12, 1826. — La Grande dame et le villageois, 3 vol. in-12, 1829. — La Croix du meurtre, 4 vol. in-12, 1831. — Un Mariage sans mari, 4 vol. in-12, 1835.

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LA HARPE.


LE CAMALDULE (imprimé ordinairement à la suite de Mélanie). — On trouve dans cet écrit un mérite qu’on ne reconnaissait pas à la Harpe, beaucoup de sensibilité. Le sujet est un moine dont l’auteur écrit les douloureuses confidences ; le malheureux avait trompé le vœu de la nature en se vouant au célibat, et elle se vengeait, comme il arrive toujours, en le condamnant à souffrir d’avance, dans ce monde, tous les tourments de l’enfer.

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LAMB (Car.).


GLENARVON, traduit de l’anglais par Mme M***, 3 vol. in-12, 1819. — Glenarvon est un personnage bizarre, fantasque, ultra-romantique, un petit maître dont toutes les femmes raffolent et qu’il séduit sans prendre la peine de les tromper, un être odieux qui rit du tourment de ses victimes, et dont la triste gaieté a quelque chose d’infernal. On prétend que dans le personnage de Glenarvon il faut reconnaître lord Byron ; on dit même que la dame, auteur de cet ouvrage, est une des victimes de la scélératesse du prétendu Glenarvon. Si le fait est vrai, il faut que les dames anglaises soient plus aisées à séduire que nos aimables compatriotes, car il n’y a pas une jolie femme à Paris qui n’eût fait fermer sa porte à M. Glenarvon. — Ce roman a eu beaucoup de succès en Angleterre ; la haute société de Londres l’a recherché avec empressement, parce ce qu’on a cru y reconnaître la plupart des personnages qui y figurent.

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