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ARBLAY.

alors auprès de Senanges ; mais toujours animé par son dévouement pour Emma, il offre de l’épouser : seulement, lui dit-il, pour le monde vous serez mon épouse, pour nous vous serez ma sœur. Cette proposition est rejetée par la jeune fille, qui meurt peu de temps après.

On doit aussi à M. Ancelot, Six mois en Russie, Lettres (en prose et en vers) écrites à M. X. B. Saintine, in-8, 1817. — Emprunts aux salons de Paris, in-8, 1835.

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ALISSAN DE CHAZET. Voy. Chazet.
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ANDELAU (Mme Mézières du Crest, bar. d’).

LE DANGER DES LIAISONS, ou Mémoires de la baronne de Blamont, 3 vol. in-12, 1763. — Ce roman est écrit avec grâce et simplicité ; les événements y sont peu romanesques, mais la morale en est douce et pure. On a aussi du même auteur :

Cécile, ou Mémoires, en forme de lettres, de deux jeunes personnes de qualité, 4 part. in-12, 1765.

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ANDRÉA DE NERCIAT né à Dijon, mort en 1800.

On doit à cet auteur les ouvrages érotiques suivants :

Dorimont, ou la Marquise de Clarville ; Constance, ou l’heureuse Témérité ; Félicia, ou mes Fredaines ; les Galanteries du jeune chevalier de Faublas, 4 vol. in-12, 1788. — Les Aphrodites, ou Fragments thali-priapiques, 4 vol. in-12, 1793. — Monrose, ou suite de Félicia, 4 vol. in-18, 1795.

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APULÉE, philosophe platonicien du IIe siècle.

L’ÂNE D’OR D’APULÉE, avec le démon de Socrate, trad. par Compain Saint-Martin, 2 vol. in-12, 1707. — Les métamorphoses ou l’Âne d’or d’Apulée sont une satire continuelle des désordres dont les magiciens, les prêtres et les voleurs remplissaient le monde du temps de cet auteur. On voit dans cet ouvrage comment Apulée fut métamorphosé en âne, et comment il reprit sa première forme ; il raconte ce qu’il a eu le plaisir de voir pendant sa métamorphose. Apulée n’est pas proprement l’inventeur de cette métamorphose ; il l’a prise dans Lucius de Patras ; mais il l’a si bien embellie par plusieurs épisodes charmants, surtout par la fable de Psyché, qu’il en a fait un livre fort curieux.

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ARBLAY (mistress Frances d’), née Burney, romancière anglaise, qu’il ne faut pas confondre avec sa sœur miss Sarah Harriet Burney.

ÉVELINA, ou l’Entrée d’une jeune personne dans le monde, trad. par Griffet de Labaume et par H. Renfner, 3 vol. in-12, 1779 et 1784. Évelina parut en Angleterre en 1777 ; c’est le premier ouvrage de miss Burney, qui était alors extrêmement jeune. On