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ABAILARD (Pierre),
né au Pallet, près de Nantes, mort en 1142.


LETTRES D’HÉLOÏSE ET D’ABAILARD (les véritables), avec le texte latin, traduites par dom Gervaise, 2 vol. in-12, 1723. – De tous les ouvrages qui nous sont restés du XIIIe siècle, il n’y en a point qui ait plus arrêté l’attention du public que les lettres d’Abailard, et surtout celles d’Héloïse ; on est touché du récit que cet homme célèbre fait de ses malheurs, et plus sensible encore aux sentiments qu’Héloïse conservait pour un mari qu’il ne lui était plus permis de regarder que comme son frère. Richard Rowlinson a publié une édition estimée du texte original, in-8. Londres, 1718. D. Gervaise a paraphrasé ces lettres plutôt qu’il ne les a traduites en français. Pope, Colardeau, M. de Beauchamp, etc., ont donné des imitations en vers. La seule édition qui donne une idée de l’original est celle de Bastien, 2 vol in-12, 1782.

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ABANCOURT (J.-J.). Voyez Villemain d’Abancourt.
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ABRANTÈS (Mme la duchesse d’). Voy. Junot.
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ACTON (Eugénie de), romancière anglaise.


*LA DÉSOBÉISSANCE, traduit de l’anglais par M. Godart, 3 vol. in-12, 1813 ; 2e édit., sous le titre de la Fille abandonnée, 3 vol. in-12, 1821. — Une jeune Anglaise, bien élevée, devient amoureuse d’un M. Seabright et l’épouse malgré sa famille. Quelque temps après, les deux époux prennent la résolution de passer dans l’Inde pour tenter la fortune. Avant de partir, Mme Seabright laisse à une ancienne femme de confiance retirée dans le pays de Galles, la petite Mary, dont elle vient d’accoucher. Cette femme, nommée Éléonore, reçoit cinquante guinées, et est avertie que si elle n’entend point parler des parents de Mary, elle doit l’é-