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Encyclique du Pape (19 janvier 1860).

Rentrée de M. de Cavour aux affaires (20 janvier).

Sa déclaration au sujet du Parlement italien (27 janvier).

Déclaration de l’Empereur au sujet des annexions (3 février).

Plébiscité portant réunion au Royaume de Sardaigne, de la Toscane, de l’Émilie et des Légations (15-20 mars).

Traité de Turin (France-Italie) (24 mars) et plébiscite consacrant la réunion à la France de la Savoie et du Comté de Nice (15-22 avril).

Agitation en Sicile (5 avril).

Expédition de Garibaldi en Sicile (5 et 6 mai). Prise de Palerme (juin). Garibaldi passe le détroit. Son entrée à Naples (7 septembre).

Le Gouvernement pontifical sommé de dissoudre l’armée commandée par le général de Lamoricière (7 septembre).

Le général Cialdini entre en Ombrie.

Combat de Castelfidardo (18 septembre).

Le général de Lamoricière, bloqué dans Ancône, obligé de se rendre (25 septembre).

Plébiscite d’annexion à la Sardaigne du Royaume de Naples et des Marches (21 octobre).

Entrevue de Varsovie (22-26 octobre). L’Autriche renonce à une guerre de revanche immédiate.

L’Empereur Napoléon III retire la flotte française de devant Gaëte (19 janvier 1861).

Ouverture du Premier Parlement italien (18 février).

Mort du comte de Cavour (6 juin).


Le roi Victor-Emmanuel au prince Napoléon.


Paris, le 26 décembre 1859,

Mon cher beau-fils,

Avant tout, je te remercie de tes lettres et des souhaits que tu veux bien me faire pour le 60. Sois sûr que de ma part j’en fais tout autant bien de cœur pour toi et pour la chère Clotilde laquelle me rend heureux en se faisant aimer par toi. Maintenant, je veux te donner un peu de perruque que tu le mérites. Est-il possible que tu puisses croire que mes sentiments envers toi aient varié ; à cette heure, tu devrais savoir que je ne change pas si facilement d’idées ; je ne sais si tu veux faire allusion à Villafranca, j’ai désiré l’armistice, je n’ai pas aimé cette paix, mais tout cela n’a rien à faire avec mes relations de famille. Tu rends heureuse ma fille, et moi en suis content, et t’en suis beaucoup reconnaissant.