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FRANÇOIS BULOZ
ET
SES AMIS

V [1]
GEORGE SAND
DEUXIÈME PARTIE

Au début de l’année 1838, George Sand est préoccupée d’un projet d’article sur Lamennais, projet auquel elle songe depuis quelque temps, un article sur le dernier ouvrage de l’abbé « Féli » : Le livre du peuple. Qui en fera la critique ? Elle s’adresse à Mme F. Buloz :


4 janvier 1838.

« Mille tendres remerciements, ma chère Christine, pour la charmante coupe japonaise ou indienne que vous m’envoyez. Elle est du meilleur goût, et flatte, comme vous avez eu la délicatesse de vous en souvenir, la seule fantaisie élégante que je me connaisse. Elle va briller comme un astre au milieu de mes autres porcelaines, et les écraser de sa supériorité. Mais ce qui me fait le plus de plaisir dans ceci, c’est votre bon souvenir, et l’aimable intention que vous avez eue de me faire une charmante surprise.

« Chère belle, recevez tous les compliments de nouvelle

  1. Voyez la Revue des 15 février, 15 avril, 15 mai, 15 juin.