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DEUX « LECTURES » ACADÉMIQUES
À NEW-YORK

THÉODORE ROOSEVELT : Le nationalisme dans la littérature et dans l’art, fragmens.
GUSTAVE LANSON : La fonction des influences étrangères dans le développement de la littérature française.

Les deux discours qu’on va lire ont été prononcés à New-York, devant l’Académie Américaine et l’Institut national des Arts et des Lettres, dans la première séance de leur réunion annuelle, le 16 novembre 1916.

J’ai dû principalement à ma qualité de Français et ensuite à mon titre de professeur de l’Université de Paris le grand honneur d’être invité à faire une « lecture » devant ces illustres Compagnies.

L’Institut National, composé au plus de deux cent cinquante membres, a été fondé en 1898, « pour contribuer au progrès de l’art, de la musique et de la littérature. » De son sein est sortie en 1904 l’Académie Américaine, qui compte cinquante membres, et qui a été récemment reconnue comme une Institution nationale. L’assemblée solennelle de l’Académie et de l’Institut a lieu chaque année au mois de novembre : plusieurs séances sont consacrées à la lecture de mémoires et d’adresses ayant rapport à l’esthétique des beaux-arts ou de la littérature. Un