cuirasse sur le pont principal ; 2 pièces de 150 millimètres, 8 de 120, 6 de 47 et 2 tubes.
10 contre-torpilleurs assez neufs (1906-1910), de 400 à 700 tonnes ; les 4 plus récens, achetés à la maison Schichau, de Dantzig, filent 36 nœuds, ont 3 tubes lance-torpilles et portent 2 canons de 75 millimètres avec 6 de 57.
12 torpilleurs médiocres, échelonnés de 1900 à 1905.
20 canonnières sans valeur militaire.
On sait que le Hamidieh a été gravement avarié par une torpille bulgare et que l’un des quatre petits cuirassés a coulé, en rade de Salonique, sous les coups d’un torpilleur grec.
La force navale active effectivement disponible se compose donc de : 3 cuirassés d’escadre et un éclaireur (Medjidieh), formant l’escadre de ligne ;
10 contre-torpilleurs et quelques torpilleurs, formant l’escadre légère ;
3 petits cuirassés, formant l’escadre de réserve.
Telle était, du moins, la distribution des diverses unités à la fin de la guerre italo-turque[1].
Ainsi, d’un côté, — celui des Hellènes, — 3 cuirassés de 5 000 tonnes, 1 croiseur cuirassé de 10 000 et 8 contre-torpilleurs ; de l’autre, — celui des Ottomans, — 3 cuirassés de 10 000 tonnes, 1 éclaireur ou croiseur protégé et 10 contre-torpilleurs ; soit, pour les premiers, à ne considérer que l’artillerie grosse et moyenne : 9 canons de 275 millimètres, 4 de 234, 8 de 190, 15 de 150 et 3 de 100 ; et pour les seconds : 12 de 280 millimètres, 2 de 240, 14 de 150, 8 de 120 et 8 de 105.
Ces valeurs sont, en somme, comparables et, n’était que les Grecs paraissent mieux entraînés, — par le seul fait de l’activité qu’ils ont déployée depuis le commencement des hostilités, — les deux escadres seraient à peu près équivalentes. Je tiens pourtant que la présence du Georgios Averoff du côté des Hellènes confère à ceux-ci un appréciable avantage. Sans doute, si les Turcs tiraient bien, la ligne de bataille formée par les Hydra, Psara et Spetsaï ne tarderait pas à être désorganisée par le feu prépondérant de la ligne des Messoudieh, Kaïreddin Barbarossa
- ↑ Aux dernières nouvelles, le petit cuirassé Assar-I-Tewfick, le meilleur des quatre, aurait été rattaché à l’escadre de ligne.