depuis le taux de 4 pour 100 appliqué aux placemens en fonds publics jusqu’à celui de 20 pour 100, qui est admis pour les forges, les usines métallurgiques, les mines et carrières.
Les Américains ont procédé par voie d’évaluation directe. D’après le census de 1904, la fortune des États-Unis se décomposait comme suit :
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Milliards de francs. | |
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Propriété foncière taxée | 291,2 |
Propriété foncière non taxée | 36, 4 |
Bétail | 20,8 |
Outillage des fermes | 5,2 |
Espèces monnayées et lingots d’or et d’argent | 10,4 |
Machines, instrumens | 15,6 |
Chemins de fer (y compris l’équipement) | 57,2 |
Tramways | 10,4 |
Télégraphes | 1 |
Téléphones | 3,1 |
Matériel roulant appartenant à des particuliers | 0,5 |
Navires et canaux | 4,7 |
Compagnies d’eaux | 1 |
Installations électriques | 3,1 |
Produits agricoles | 10,4 |
Produits manufacturés | 36,4 |
Marchandises importées (en douane) | 2,6 |
Produits miniers | 2,1 |
Vêtemens et objets personnels | 13,5 |
Mobilier, voitures | 31,2 |
556,8 |
Cette évaluation ne comprend pas les valeurs mobilières, parce que les objets que représentent les actions sont tous énumérés, et que les créances sur le gouvernement ou les indigènes ne sont pas considérées, par les statisticiens américains, comme un actif national, la dette qu’elles constituent devant être envisagée comme un passif à déduire de la fortune publique. D’autre part, le portefeuille de valeurs étrangères possédées par des sujets américains est jusqu’ici peu important, et n’est qu’une quantité négligeable dans l’ensemble. Les entreprises commerciales et industrielles, qui figurent sous une rubrique distincte dans les tableaux français et anglais, sont réparties, par la méthode américaine, entre les chapitres de la propriété foncière, des machines et instrumens, des installations.