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de l’ancienne province de Normandie, Seine-Inférieure, Calvados, Orne, Eure et Manche ; — l’Union des syndicats agricoles et viticoles du Centre, qui comprend le Loiret, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire, Indre, Cher et Nièvre : la Nièvre est revendiquée comme mixte par l’Union de Bourgogne et de Franche-Comté qui y possède aussi des syndicats affiliés ; — l’Union des syndicats agricoles et viticoles de Bourgogne et de Franche-Comté, ayant dans sa sphère la Côte-d’Or, l’Yonne, le Doubs, le Jura, la Haute-Saône, la Haute-Marne et le territoire de Belfort ; — l’Union des syndicats agricoles des Alpes et de Provence, dont la circonscription se compose de sept départemens : Basses-Alpes, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Gard, Vaucluse, Var ; elle a encore la Corse, l’Algérie, la Tunisie ; l’Ardèche et la Drôme sont mixtes entre cette Union et celle du Sud-Est ; — l’Union de l’Ouest, ou Union d’Anjou, Maine, Vendée, Poitou, s’étend sur les départemens de Maine-et-Loire, Sarthe, Vendée, Vienne, Mayenne et Vendée ; — l’Union des syndicats agricoles et horticoles bretons, groupant les cinq départemens de l’ancienne province de Bretagne : Ille-et-Vilaine, Loire-Inférieure, Morbihan, Côtes-du-Nord, Finistère ; — l’Union des syndicats agricoles du Sud-Ouest, avec les Hautes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Gers, Charente-Inférieure, Charente, Dordogne, Landes et Gironde ; — l’Union des syndicats agricoles du Midi, comprenant onze départemens : Ariège, Aveyron, Aude, Haute-Garonne, Lot-et-Garonne, Tarn, Hérault, Tarn-et-Garonne, Lot, Pyrénées-Orientales et Cantal ; le Lot-et-Garonne, les Hautes-Pyrénées et le Gers, sont mixtes entre cette Union et celle du Sud-Ouest.

Ainsi l’Union centrale englobe toute la France, et les Unions enferment dans leur réseau une région, une ou plusieurs provinces ; quelques départemens restent en dehors de ce groupement, se suffisent à eux-mêmes ou se contentent d’unions départementales, de syndicats isolés, de syndicats sauvages, comme disait le comte de Chambrun. Au 1er janvier 1900, les dix Unions embrassaient soixante-douze départemens, représentant environ 224 000 cultivateurs, presque tous chefs de famille, répartis entre 615 syndicats affiliés : quinze départemens demeuraient en dehors de leur influence.

On peut tenir pour assuré que les plus grands efforts ont été tentés déjà, seront tentés encore pour leur communiquer, s’ils en