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806 REVUE DES DEUX MONDES. MEYNARD. Vous êtes Lien bonne!., (a Thérèse.) Mais si je me suis dispensé d’assister au banquet qu’on lui oiïre, vous voyez que je n’ai pas voulu me priver du plaisir d’apporter moi-même mes félicitations à notre triomphateur... Cette élection à l’Académie de médecine va mettre le sceau à sa réputation. MADEMOISELLE JAUZON, vivement. N’est-ce pas, monsieur? THÉRÈSE. Si seulement cela pouvait le décider à travailler un peu moins!.. Il s’épuise, je vous assure. Vous devriez le lui dire... (a m 11c jauzun.) Que fait donc Adrienne, mademoiselle? MADEMOISELLE JAUZON. Elle s’habille, je pense. THÉRÈSE. Vous permettez que je vous laisse un instant, mon bon docteur?.. Un mot à dire à ma fille, que je n’ai pas vue depuis le déjeuner. MEYNARD. Faites donc, je vous en prie. (Thérèse sort.) SCÈNE QUATRIÈME MEYNARD, M lle JAUZON. MEYNARD. Hé bien! mademoiselle, il y a donc un projet de mariage en train pour votre élève? MADEMOISELLE JAUZON. Oui... une idée de son père... Avec ce petit M. Valmeyr, qui ter- mine en ce moment sa dernière année d’internat. MEYNARD. Plaît-il à Adrienne?