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PROMENADE


EN AMÉRIQUE.





DE MEXICO À PARIS.[1]




DÉPART, HISTOIRES DE VOLEURS. — PUEBLA, ANECDOTES SUR LA DERNIÈRE GUERRE. — SANG-FROID D’UN ANGLAIS. — TYPES DES DIVERSES RACES MEXICAINES. — ÉGLISES ET C0CVES8 DE PUEBLA. — PYRAMIDES DE CHOLULA. — LES PYRAMIDES MEXICAINES ET LES PYRAMIDES d’ÉGYPTE. — LE POÈTE HEREDIA. — FERTILITÉ DU MEXIQUE. — LAS CUMBBES. — ORIZABA. — MOULIN. — PAYSAGE ADMIRABLE. — LA TERRE-CHAUDE. — BAL DANS UN RANCHO. — ARRIVÉE A VERA-CRUZ. — DÉPART POUR L’EUROPE. — VIE A BORD. — RENSEIGNEMENS SUR LE MEXIQUE. — LA POURPRE DES ANCIENS. — COLONIE FRANÇAISE AU MEXIQUE. — LA JAMAÏQUE. — CONFIDENCE D’UNE CONSPIRATION CONTRE SOULOUQUE. — EFFETS DE L’ÉMANCIPATION DES NOIRS. — SAINT-THOMAS. — RÉVOLUTIONS DE L’AMÉRIQUE DU SUD. — DÉTAILS SUR LA CALIFORNIE. — LES AÇORES.


27 mars 1852.

Nous avons décidé que nous retournerions de Mexico à Vera-Cruz par une route différente de celle que nous avons suivie en venant de Vera-Cruz à Mexico, — par la route d’Orizaba, qu’on dit remarquablement pittoresque. Comme après Puebla on ne trouve plus de diligence sur cette ligne, nous voyagerons dans une voiture louée pour notre usage, ce qui nous permettra de nous arrêter à volonté. Heureusement nous avons pu faire entrer dans ce plan deux Français, qui ont été une excellente recrue : l’un est le docteur Goupilleau, membre de la Société de médecine de Paris, qui est venu il y a seize ans au Mexique pour étudier la fièvre jaune, qui y est resté depuis, et y a exercé son art avec une grande distinction ; l’autre est M.

  1. Voyez les livraisons du 15 septembre et du Ier octobre.