physique. Pourvu que les savants se bornent à constater l’existence de ces données sans spéculer sur leur nature intime, ils demeurent fidèles a l’esprit scientifique.
de l’acte libre.
Si, comme je l’espère, ceux qui ne se tient pas au témoignage de la conscience spontanée ne peuvent réfuter la distinction précédemment établie entre les jugements contradictoires d’ordre métaphysique et les jugements contradictoires d’ordre empirique, et s’ils conviennent ainsi que la chose à la fois affirmée et niée (explicitement ou implicitement par les premiers n’est pas irréalisable, ils ne pourront plus à ce témoignage affirmant la réalité du libre arbitre opposer tout d’abord la fin de non-recevoir péremptoire qui l’eût condamné sans même qu’il fût besoin de l’examiner. Ils ne le rejetteront pas d’emblée comme obligeant la conscience spontanée active, la raison, à en formuler le concept par des jugements contradictoires et notamment à en tirer la conséquence, étrange assurément, que, grâce à l’entière indépendance de l’acte volontaire, grâce à ce qu’il échappe à tout conditionnement, il constitue un hiatus, une solution de continuité dans la chaîne des événements, un commencement sans antécédent qui le prescrive dans le processus universel.
CHAPITRE IV
empirique de l’idée du Libre Arbitre.
Si les partisans de la nécessité universelle reconnaissent, comme j’ai tenté de le montrer, que certaines choses dont les concepts sont contradictoires peuvent cependant exister parce qu’elles sont métaphysiques, ils opposeront au libre arbitre un autre argument que la contradiction impliquée dans son concept. Ils allégueront que tous les événements qu’il leur est donné d’observer sont conditionnés et déterminés à l’existence nécessairement. Ce n’est qu’à la dernière