sensibilité, intelligence, volonté ; puis reconnaître plusieurs degrés dans chacune au point de vue de la réflexion qui y intervient.
Dans l’intelligence nous aurons la sensation (ou fonctions sensitives), l’entendement (ou fonctions intellectuelles analytiques), la raison (ou fonctions rationnelles métaphysiques, morales.)
Dans la sensibilité nous aurons : l’émotion (physique), le sentiment intellectuel, le sentiment moral.
Dans la volonté : l’impulsion (l’instinct et l’habitude), la volonté, la liberté.
Le rapport de la science et de l’action ne saurait être marqué par la science même, qui ne saurait donner jamais que ce qui est.
La philosophie c’est la réflexion aboutissant à reconnaître sa propre insuffisance et la nécessité d’une action absolue partant du dedans.
La philosophie c’est la recherche de la réalité par la réflexion d’abord, et ensuite par la réalisation.
La philosophie est la recherche de la réalité par l’étude de l’esprit considéré en lui-même et dans son rapport avec tous ses objets.
La psychologie n’étudie les objets qu’en tant que pensés, ou plutôt elle étudie l’acte même par lequel on les pense.
De l’inconscient au sens strict : c’est la pensée spontanée, élémentaire, sans liaison, c’est-à-dire la sensation sans aucune pensée proprement dite : il y a de l’inconscient, mais non dans la pensée[1]. La conscience, comme la pensée même, est le sentiment ou affirmation spontanée d’un tout du senti, c’est-à-dire d’un rapport de subordination entre le tout et un centre qui l’éclaire, un but poursuivi qui j’explique. Point de conscience sans activité volontaire et finalité, sans effort, sans lutte. — Dans la réflexion un degré de plus de liaison, d’unité : le centre de pensée, le moi se subordonne au tout absolu, affirme, éprouve sa dépendance. Plus de conscience propre-
- ↑ Voir 12.