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J.rJ. U-UUltlJ. – LES TROIS, BIALECTIQUES. XD

tinctions qualitatives précises et bien saisissables ? Comment, surtout y introduire la catégorie de quantitéfLe rationalisme sera donc amené à essayer d’une nouvelle substitution. Or, voici, l’élément physique se présente beaucoup plus favorablement que son opposé. Lorsqu’il apparaît – et il apparaît, lui aussi, dans tous les fails, – j la conscience s’absorbe dans la relation. Il semble donc pénétré de clarté jusqu’en son fond, pour ainsi dire, et s’offrir tout entier aux rapprochements de qualité et de quantité. – Mais comment obtenir L j par son moyen l’équivalent de la vie psychique éliminée à son ` profit ? Jusqu’à présent on n’a trouvé rien de mieux que ceci remplacer les faits où l’élément psychique prédomine par une eombi-< naison de faits où prédomine l’élément contraire. Tous les faits de’ conscience sont successivement psychiques et physiques, mais les uns sont à accentuation psychique, les autres à accentuation phy-> sique. On substitue les derniers aux premiers. 1. C’est ainsi que, dans le monde des corps, la dialectique théorique finit par ne reconnaître aucune des propriétés qui, comme les qua- j lilés dites secondes, auraient une façon de caractère psychique. De l’étendue et du mouvement, voilà tout ce qu’elle y conserve. D’autrepart, elle tend à remplacer la psychologie directe par la psychologie indirecte ; en d’autres termes, à étudier les faits psychiques, non en :q eux-mêmes, mais dans leurs antécédents et leurs conséquents, et- J surtout’ dans leurs antécédents et leurs conséquents physiques. Pour le moment, ses’ efforts n’ont pas abouti à détrôner la psychologie1 “ directe, qui demeure, quoi qu’on ait dit, de beaucoup plus importante que sa rivale et qui subsistera toujours comme une phase nécessaire du proses dialectique. Mais un jour viendra où la psycho-» lo’gie directe sera dépassée. C’est dans la logique de la science. Les mêmes raisons qui ont écarté de la la philosophie la vie affective en écarteront la vie psychique en sa généralité. Parallèlement au ratio-’ nalisme qualitatif et au rationalisme quantitatif se développera un rationalisme physique. Je ne dis pas matérialiste, bien que le matérialisme soit en étroit rapport logique avec le rationalisme. Mais il suppose, en outre, un réalisme que nous avons toujours combattu. Gc n’est pas assez pour lui de réduire l’objet de science à des atomes S étendus en mouvement ; il propose d’y réduire aussi l’objet’ réel, et cette confusion illégitime entraîne de graves conséquences. r’ ë : Certes, en tirant parti des avantages que lui offrent ces divers rationalisâtes, la dialectique peut aboutir à une. coordination bien