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BIBLIOGRAPHIE
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Le Râmâyana de Vâlmîki, trad. en français par A. Roussel, de l’Oratoire, t. II : Aranyakânda, Kichkindhâkânda et Sundarakânda. Paris, E. Guilmoto, successeur de J. Maisonneuve, 1903, gr. in-8o, 682 p.

Il faut louer avant tout la persévérance de M. Roussel et le féliciter d’avoir si bien conduit le travail long et fastidieux qu’il a entrepris ; avant peu, l’ouvrage sera achevé. La présente traduction est bien supérieure à celles qui ont été faites auparavant ; elle serre le texte de près, de trop près même quelquefois, à mon avis, car M. Roussel se borne à transcrire un certain nombre d’appellation, qu’il aurait pu et dû traduire. J’ai déjà fait remarquer par exemple que Râghava et Vâidêhî ne sont pas des noms propres ; ils veulent dire « le descendant de Raghu » et « la femme du Vidêha », et c’est avec raison que Gorresio et Fauche mettaient « Raghuide, la Videhese » et « le Ragouide, la Videhaine ».

Pour montrer la différence des trois traductions, je prends le commencement d’un chant du Ve livre.

Gorresio (Capitulo XXXII) traduit :