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ETUDKS DE GRAMMAIRE PEHLVIE (Suite) § 43. Formation des verbes empruntés à des racines à troisième radicale gutturale ou à troisième radicale N, 1, La formation de ces verbes est toujours la même, que leur racine se termine par !"î, K. i. , ; il est probable que le dia- lecte sémitique auquel le pehlvi fit ses emprunts n’avait comme le mandéen qu’une seule conjugaison pour toutes ces racines. Elle consiste à intercaler -ït- entre la racine et la désinence -un-, qui indique la troisième personne du masculin pluriel. Ex. : i^fo^CO^^ khazït-ûn-tan « voir », de l’araméen Kîri, hébreu .Tin. Cette formation ne répond à rien de connu en hébreu, en chaldéen, en syriaque ou en arabe; on pourrait voir dans khaz-lt- la seconde personne du féminin singulier du parfait des langues sémitiques, le chaldéen l"i! n , à laquelle on aurait ajouté, on ne sait pourquoi, la désinence -Un de la troisième personne du pluriel de pbtop 1 ’ ; on pourrait encore Les caractères pehlvis qui se trouvent dans ce travail ont été obli- geamment prêtés par l’Imprimerie Nationale. 1. En mandéen, pour les verbes à troisième radicale faible, la pre- première et la seconde personne des deux genres au parfait sont identiques: X"lp fait rvnp; dans les verbes forts, la différence ne consiste que dans le qui ne se trouve pas à la seconde personne ’ ex. : l re personne n ,t ?t3 , p. i e masc, et fém. tfaïMip, de b’ûp. 19