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— 276 — Etude extrêmement attrayante de ce joli petit poème latin, connu des rares érudits et qui a été l’objet de tant de discussions et de recherches passionnées, M. Zottoli, sans se prononcer sur l’auteur, estime que l’ouvrage ne saurait avoir été composé plus tard qu’au second ou au troisième siècle de notre ère et qu’il a dû être écrit à Hybla (aujourd’hui Paterno) ou à /Etna (aujourd’hui S. Maria di Licodia). Il ajoute excellem- ment : « Con questo poemetto si chiude la vera lirica religiosa romana : dopo si riverserà sul suolo latino il fitto stuolo di retori africani, che cogliendo que e là frasi e locuzioni riempono l’antologia di eentoni, di versi anaiclici, di verdi reciproci che si posseno leggere egualemente dal principio e dalla fine, di verbi rophalici che vanno man mano aumenlando di una syllaba, e di tutte le altre difficiles rwgœ di cui abondano i secoli seguenti, cercando di nascondere la pochezzadell ingegnopoetico colla difFicoItàeastruseria délia versificazione.» Et j’ajoute que le charme un peu miévreux de cette gracieuse composition, toute impré- gnée du sentiment de la nature qui est l’essence même du vieux culte romain, l’ait regretter une l’ois de plus le triomphe du christianisme qui a été si fatal à la lit- térature, aux mœurs et au développement social: crus amcl qui nunquam amavit, quiquè amavit crus amcl ! .1 . V .