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ÉTUDES DE GRAMMAIRE PEHLVIE ( Suite) On trouve dans la traduction pehlvie du XIII e fargard du Vendidad. § 123, un exemple d’une construction encore plus rare, avec cïgûn « comme ». Ex. : gïhân zatâr-tar vat-khîm-tar cïgûn zak zakàï kàlbâ, « qui est plus destructeur du monde, qui a plus mauvaise nature que les autres chiens ». Cette phrase est rendue en parsi j^Xe»- -X— > ^*~*..aJJ l~o Il n’y a rien de comparable en persan moderne. O u' U>>-’ Quand le comparatif est employé absolument, c’est-à-dire sans régime, il arrive qu’il prend alors le sens du superlatif. Ex. : Pehl. nïrôk katâm aoâgishnïk-tar u pûn khirat man bundak-iar ; paz. nïrô kadâm âwâishnïtar upa khard ke bunda-tar; parsi jocb o s£ 5 jLii>ljl *jS jjC , « qui est le plus convenable en force et qui est le plus parfait en intelligence)) (Minokhired, XXXIX, § 2, 3). D’autres fois, et plus généralement, il garde son sens étymologique. Les caractères pehlvis qui se trouvent dans ce travail ont été obli- geamment prêtés par l’Imprimerie Nationale.