LITTÉRATURE TAMOULE ANCIENNE LES CINQ POÈMES CLASSIQUES J’ai dit plusieurs fois déjà que les grammairiens indigènes ont réparti les ouvrages tamouls anciens en catégories énumératives : il y aies dix chants lyriques, les huit recueils, les dix-huit poèmes non classés, les cinq grands poèmes épiques, etc. J’ai dit aussi que des cinq grand poèmes épiques, le Sindâmani, le Silap- padigâram, le Manimêgcdei, le Kundalagêçi et le Valeiyàbadi, — les deux derniers paraissent irré- missiblement perdus : on ignore même les noms de leurs auteurs, les sujets dont ils traitaient, etc. Un correspondant du journal littéraire de Madras, le Siddkanta Dhîpikâ, a cependant indiqué un ou- vrage qui contiendrait un résumé de ces deux poèmes, le Vâiçyapurâna. Cet ouvrage, composé il y a deux siècles environ, a été imprimé, et j’ai pu en obtenir un exemplaire, grâce à l’obligeance de mon ami, M. A. Bourgoin, conservateur de la Bibliothèque de Pondichéry : « Vûiçi/a-purâna, composé par Tchûdâmanippu- lavar, avec le commentaire fait par Ko. Râdjagôbâ 1
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