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— 9fi — âne » broute « une herbe jaune », c< mange du veau froid » avec « d’opulentes nounous dont la gorge retombe’)), « à l’ombre des cyprès du Père-Lachaise » ; puis ses « gestes torrentueux » se heurtent à « une digue incivile, faite avec les thorax de cent sergents de ville » : il ne voulait pourtant que contempler « la Niké de Samothrace » ou quelque « choéphore » antique aux « seins fiers » portant sur sa tête « un vaisseau que bouche un brin d’arbuste ». Quand le soir « s’endeuille », ce « tardigrade » va lire des vers à des chiens « assis en rond comme un aréopage », qui, en l’écoutant, « baillent à faire gémir leurs mâchoires» : ces vers sont dédiés à une ancienne amie « morte, — elle est mariée» ; il tire de sa poche une photographie « mangée par le halo », son cœur « se révulse », son pouls « tintinnabule », l’âme qui est « sous son front » retrouve un a suave pépiment » pour chanter « la sphynge » qui connaît « un srinm spécifique » contre « les vers-libristes » ou pour plaindre « la serve » qu’il interpelle dans son souvenir : « déconcertante jardinière ! » Et je songe à la fois à l’apprentif du Porte basque: Boutique où j’ai passé mon temps. Avec deux filles si gaillardes, Sans le vinaigre et la moutarde. Vous ne me verriez de longtemps . et au Limousin de Pantagruel : a Nous trausfretons la Sequane au dilucule et crépuscule, nous déambulons par les compites et quadrivies de l’urbe, nous despumons la verbocination latiale, et comme verisimiles amorabonds, captons la benevolence del’omni- fuge sexe féminin.. . » J. V, Le Propriétaire-Gérant, E. GUILMOTO. Chalon s. -Saône. - Imprimerie Française et Orientale, E. BERTRAND