Page:Reveille-matin des François, 1574.djvu/398

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
192
D I A L O G V EI I.

loiſir : ie ſuis d’auis ſi tu le veux, que nous ſeiournions nos cheuaux, en attendant qu’vn Courrier viene, que nos freres du Languedoc me doyuent enuoyer bien toſ‍t.
L’hiſ‍t. Quel courrier eſ‍t-ce ? Ie cognoiſ‍troye ie point ?
Le pol. C’eſ‍t Spoudæe. Ie croy bien que tu le cognoy.
L’hiſ‍t. Mon Dieu ! he ie ne cognoy autre. Il n’a garde de faillir à nous apporter des nouuelles.
Le pol. C’eſ‍t pour cela qu’on me l’enuoye, & ie l’ay chargé à mon deſpart, de paſ‍ſer par cy hardiment, & de s’enquerir de mes nouuelles, en ce logis cy où nous ſommes.
L’hiſ‍t. Cela va bien, que i’en ſuis aiſe ! attẽdons le pluſ‍toſ‍t trois iours.
Le pol. Ie le veux bien. Le Seigneur nous face la grace de repoſer en ſeureté, & nous doint à noſ‍tre reſueil, de le ſeruir en toute crainte, au nom de ſon fils noſ‍tre Seigneur Iefus Chriſ‍t.
L’hiſ‍t. Ainſi ſoit-il.
FIN.

Fautes à corriger.
Page 24.ligne,17. à ſes, liſez aſ‍ſez. pag. 31. lig. 27.auſ‍ſi : liſez. Auſ‍ſi la.pag,66.lig. 15. commiſ‍ſaire : liſez Clerc de commiſ‍ſaire.pag.152.lig.24 preceder : liſez proceder, lig.ſuyuante, liſez auoyent. lig.ſuyuante, liſez pretendoyent. pag.160.lig.30. qe.liſez ait.