l’Amiral, que cependant il monſtſtre bien, que
voſtſtre querelle particuliere vous y a mené, plu-
ſtſtoſtſt que la hayne cõtre leur Religion, de laquel-
le, & dans Paris & ailleurs il aſſſſeure, (comme
außi il eſtſt vray,) que vous en avez ſauué plu-
ſieurs : entre autres le Seigneur d’Acier, l’vn de
leurs principaux chefs de ce temps là. Cela me
faictct croire, auec le diſcours que le Politique en
faictct en quelques endroictcts, que les Huguenots
ne deſireroyent rien mieux, que de vous voir
remis au throſne que Hugues Capet vſurpa ſur
les Roys vos predeceſſſſeurs. S'aſſſſurans bien (com-
me ce liure porte,) que non ſeulement vous lair-
riez leurs conſciences libres: ains außi tout
exercice de leur religion ſain, ſauf, & libre par
toute la France : Sans iamais leur fauſſſſer parole
conſiderant le mal qu’apporte auec ſoy la perfi-
die, à ceux meſmes qui la pratiquent . Monſei-
gneur, ie ſerois d’auis, que s'il ne tenoit qu’à ce-
la, (comme il ſemble bien qu'autre choſe, ne
vous peut deſrober ce bien) que vous fißiez, tout
paix & ayſe, ce qu’ils voudroyent en ceſtſt en-
droit, & prenant d’eux foy, & hommage des
corps, & biens, comme bon Prince, vous laiſſſſaſ-
ſiez & leur conſcience, & leur Religion toute li-
bre, en la diſpſpoſition de Dieu. Ce qui vous inci-
teroit à les faire iouir d’une telle liberté, (outre
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