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pellent beaucoup Hoffmann, mais ils en diffèrent par le fantastique qu’Hoffmann ne mettait jamais dans ses pures reconstitutions des temps anciens, et par le calme que nous ne trouvons nulle part chez l’auteur allemand.
Hoffmann subissait l’influence du farouche « Sturm-und Drang Période », tandis que Gérard de Nerval suivait le xvm e siècle avec Cazotte, pour qui il a toujours professé une grande admiration (i). Par là aussi l’esprit de Gérard de Nerval diffère énormément de l’àme philosophique et parfois flamboyante jusqu’au délire de l’écrivain allemand. La Main Enchantée est une très jolie histoire du temps d’Henri IV, qui évoque avec beaucoup d’intuition, non seulement la ville de Paris telle qu’elle était à cette époque, mais uq peu aussi l’àme des petits bourgeois d’antan, leur vie intime, leurs us et coutumes. Elle est mêlée de fantastique aussi ; la main enchantée n’obéit plus au corps auquel elle appartient, elle se meut selon la volonté du (i)Il a même écrit sa biographie avec boaucoup d’enthousiasme (dans Les Illuminés).
