ration avec Balzac sous le titre Contes bruns par une Tête renversée (i832). Amédée Pichot, l’ami de Nodier, a écrit également quelques contes fantastiques, mais sans aucune valeur littéraire.
Les nouvelles de Petrus Borel, le lycanthrope, peuvent aussi être comptées parmi les contes fantastiques, quoique le surnaturel n'y joue aucun rôle. Mais, par d’autres moyens, il est arrivé dans le Champavert, Contes immoraux (1833) à des résultats comparables à ceux du supernatural explained des Anglais. Par amour de l’extraordinaire et grâce à une imagination sans borne, il écrit des œuvres pleines d’improbabilités qu’il explique par les concours de circonstances. Mais le possible est souvent ici cent fois plus fantastique que le merveilleux chez beaucoup d’auteurs ; on ne peut pas nier que Borel ait eu du talent, mais il n’avait une raison ordonnée, ni une technique suffisante, et les malheurs de sa vie, le manque d’argent et le manque de confiance en soi-même ont achevé sa ruine complète.
