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gouvernantes l’encourage. Prévenez-la ! Ramenez le bon ordre, la subordination  ! »
Ramenez-les par l’organisation du travail, par la résistance aux efforts mal entendus des philosophes, par le rétablissement de la hiérarchie sociale, par l’« utile despotisme des maîtres sur des hommes brutes, insolens », car « l’ouvrier est devenu le despote et, par un renversement qui annonce une révolution terrible, le pouvoir est passé entre les mains de ceux qui ont intérêt de l’anéantir[1] ».

En multipliant nos extraits, nous croyons avoir employé le meilleur moyen de faire apprécier l’œuvre étrange que nous publions.
Presque hiéroglyphique, son premier aspect est de ceux qui découragent. Mais quand on a bien connu l’auteur, ces hiéroglyphes piquent d’autant plus la curiosité. Puis, leur aspect ingrat offre le meilleur gage de cette entière sincérité que recherche avant tout, et que rencontre si peu l’observation du cœur humain.
On peut affirmer qu’un homme s’est révélé, ici, tout entier.

Paul Cottin.

  1. Nuits de Paris, p. 2327