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LA GLOIRE DU COMACCHIO

abattre un pan de la baraque… — Arrivabene, viens que je t’embrasse, mon fils. »

— « Si nous passions la nuit à veiller sur la statue ? » proposa Felipe. « Il suffirait d’un jaloux et d’un marteau… »

La réponse fut :

— « Va boire, mon garçon. Les gens de Comacchio n’ont peur de rien. Va boire avec tes camarades. Tiens, voilà deux pistoles. Je n’en ai plus d’autres. Mais demain !… »

— « Demain, vous serez la lumière de Ferrare ! »

— « Oui, oui. À demain, Goro. »

— « Honneur à vous, Cesare Bordone ! »

— « À demain, Bartolommeo. »

Felipe Vestri se retourna dans la porte, et brandissant très haut sa toque de feutre à la plume écarlate :

— « Gloire au Comacchio ! » s’écria-t-il.

Enthousiasmés de la découverte, les autres s’arrêtèrent. Et les disciples transfigurés acclamaient Cesare du même cri :

— « Gloire au Comacchio ! »


Le Comacchio !…